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La motricité libre : un atout pour le développement psychomoteur

Qu'est ce la motricité libre ?

La motricité libre est une forme d’accompagnement auprès du bébé. L’enfant posé sur le tapis est libre de ses mouvements qui lui sont naturels. Cette motricité libre n’impose pas des gestes ou des positions qui ne sont pas spontanés chez un bébé, comme par exemple le poser en position assise alors qu’il ne sait pas encore le faire de lui-même.

Le développement moteur dépendant de plusieurs facteurs

La motricité libre n’est pas simplement laisser l’enfant seul sur le tapis il faut un environnement favorisant les échanges et la gestuelle. Le développement moteur est aussi dépendant de la maturation du système nerveux central.

En effet le nouveau né à un tonus assez bas (hypotonie) dans l’axe du corps (tête et tronc). C’est pour cela que vous lui tenez la tête lors des changements de positions, les tout premiers mois. Par contre il y a une rigidité des bras et jambes (hypertonie). Avec la maturation du cerveau, l’expérience au niveau des sens (vision, toucher…) et de la motricité vont permettre au tonus de s’harmoniser au fil des mois.

Quand et comment commencer la motricité libre ?

Dès la naissance il est possible de mettre l’enfant au sol. Sur le ventre ou le dos avec surveillance visuelle et si l’enfant est aussi confortable dans cette position. En effet des douleurs liées au reflux ou aux coliques peut rendre impossible de poser l’enfant. Si cela est donc possible, dès la naissance le nourrisson peut rester plusieurs fois 10/15 min dans la journée. Puis dès 2 mois augmenter tranquillement le temps au sol. L’enfant apprend à être autonome de ses mouvements. Il joue avec ses appuis et se muscle.

La motricité libre a de nombreux impacts sur le développement psychomoteur de l'enfant

La motricité libre se fait par des interactions avec des jouets qui lui donne envie de regarder, toucher et mettre à la bouche et donc de découvrir son environnement. L’échange avec le parent est aussi une source de stimulation et d’envie pour évoluer au niveau moteur. En effet l’enfant va vouloir toucher le parent et pour cela il va tendre le bras et donc modifier ses appuis pour y parvenir et muscler une partie de son corps pour ce geste.

L’enfant progresse à son rythme en répétant les gestes pour qu’il ait une acquisition.

Le bébé construit son enveloppe corporelle par ses expériences sensorielles et motrices. Il arrive à se sentir car son ventre touche le sol, la tête bouge…

 

La peau, les muscles et les os ont des récepteurs sensoriels qui renseignent au niveau spatial les parties du corps les une entre elles.

 

L’intérêt est aussi que le bébé se muscle suffisamment pour qu’il puisse évoluer dans ses postures. Sur le ventre le nourrisson va commencer à vouloir redresser et tourner sa tête ce qui va permettre au dos et au cou de se muscler et donc de modifier les appuis qui seront un peu plus sur la poitrine et le ventre puis plus tardivement sur les avants bras. Lorsqu’il essaie de se retourner, comme le dos est suffisamment musclé ainsi que le cou le bébé va faire une torsion qui va permettre de modifier ses appuis au niveaux des jambes et des bras et donc créer une asymétrie du corps permettant le retournement.

La posture assise est possible car les mouvements et appuis qu’il a pu expérimenter ont musclé le corps. De plus il arrive de mieux en mieux à différencier le côté gauche et droit au fil des mois.
 

Les reflexes sont aussi sollicités pour être nécessaire pour se rééquilibrer et puis plus tard pour ne pas chuter de sa posture assise ou debout par exemple.

La motricité libre permet à l’enfant de connaitre son corps par ses sens et ses mouvements. Lorsqu’il appuie, il ressent ses mains, son ventre et tout ce qui touche le tapis. Il construit son schéma corporel.

 

L’enfant explore l’espace sol en effet quand il se retourne son espace pour toucher les objets s’agrandit. Cette pratique évite les plagiocéphalies (syndrome de la tête plate). En effet la tête bouge, se redresse et ne reste pas dans la même position car l’enfant peut se mouvoir librement.

 

L’enfant joue avec ses instabilités qui deviendront des réflexes et seront utilisés pour éviter les chutes et/ou de mettre ses mains lorsqu’il chute. Cela commence dès les retournements et cela se travaille lors de la position assise et le 4 pattes.

Un impact positif au niveau psychologique

Le tout petit à besoin d’être porté par le parent. Cela lui apporte de nombreux avantages comme le réconfort, les échanges et la protection de son parent. Mais l’enfant a besoin de gagner en autonomie pour créer son estime de soi. La motricité libre y participe car l’enfant apprend à contrôler ses gestes puis tranquillement à se déplacer par lui même. L’enfant va s’autonomiser. Le parent observe son enfant autrement et remarque des compétences de son tout petit. Ceci est valorisant pour l’enfant mais aussi le parent.

Le psychomotricien est thérapeute en psychomotricité et aussi dans la rééducation de l'enfant.

Parfois le parent à besoin d'être rassuré ou d'avoir quelques clés pour faire évoluer son enfant dans les bonnes conditions.

Le psychomotricien a un rôle aussi de prévention auprès des futurs et des jeunes parents.

Certains enfants ont un retard du développement psychomoteur due à une maladie ou a une prématurité. Le psychomotricien accompagne l'enfant mais aussi le parent pour stimuler de manière adapté son développement psychomoteur.

Je m'appelle Sandrine Jarry je suis psychomotricienne et thérapeute familial pour vous accompagner.

Je propose des bilans et des séances pour votre enfant mais aussi pour vous en tant que parent ! C'est avant tout un travail d'équipe.

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